No Parking – l'icône

No Parking

L'utopie d'un éditeur de logiciels web, "start-long" du numérique.

  • Liste de diffusion
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Flux RSS
  • Accueil
  • À propos
  • Contact

Investigation électrisée

Avant de tenter de faire évoluer nos comportements “électriques” (et la quantité de CO2 que nous rejetons dans l’air), j’essaie de terminer une expérience depuis bientôt 5 mois. Elle consiste a prendre les mesures électriques de chaque poste du bureau pendant une semaine et et à noter le résultat, puis à tout comparer Finalement l’expérience s’est avérée plus complexe qu'initialement envisagée, et surtout plus longue.
 Une partie est due au fait que je suis à l’école 2 semaines par mois. Une autre partie est due au fait que je ne suis pas une personne très attentive; donc rapidement je perds des semaines complètes parce que je n’ai pas pensé à brancher l’outil de mesure sur l'ordinateur suivant, ou parce qu’il reste sur l'ordinateur d'avant pendant 15 jours.<br/>

Ces deux choses n’expliquent pas tout : il y a une partie d’obscure dans la science. Une partie impalpable, inexplicable.<br/>

Pour faire ces relevés, j'utilise un outil de mesure électrique : ENERGY CHECK 3000. Cet outil, bien que je l'utilise depuis plus de 18 semaines, reste encore et pour toujours un mystère pour moi. <br/>

D'abord, il y a eu le poste de Jeff. J'ai branché l'outil sur son poste juste avant qu'il n'arrive au bureau, s'il ne sait pas qu'il est surveillé, il ne changera pas ses habitudes ; me suis-je dis. Grossière erreur, c'est ce jour là que son ordinateur a choisi pour planter complètement. Prise de panique à l'idée que j'ai pu casser le travail de Jeff, j'ai fini par lui dire que l'Energy Check 3000 était branché. Plus de peur que de mal, l'erreur ne venait pas de l'outil, mais ma couverture était fichue…<br/>

Ensuite, mon poste. Il fonctionne visiblement à l'énergie extra-terrestre puisque les deux premiers essais n'ont rien donné : l'outil n'enregistrait aucune donnée électrique. Au bout de 13 jours de mesure, il enregistrait enfin une donnée : mais 10 fois inférieure a celle des autres postes.
 Gardant ces quelques questions en tête, j'ai quand même réussi a prendre toutes les mesures. Elles ont été prises en kilowattheure, unité d'énergie consommée par les appareils électroniques. La consommation d'un kilowattheure rejète 0,1kg de CO2 dans l'air.<br/>

Sans surprise les vieux ordinateurs consomment plus que les récents. Les moins gourmands sont les ordinateurs portables et le Mac mini, qui datent d’après 2019 ; sauf le MacBook de Perrick, qui date de 2014, mais c’est un ordinateur portable. Et le mien bien sûr : la puce M1 qu'il y a dans mon Mac Mini fait des merveilles.<br/>

Donc : les ordinateurs portables consomment moins que les fixes ; peu importe leur date de fabrication. Pour limiter notre impact, il faudrait donc remplacer les postes qui consomment plus ? Ce serait trop facile !<br/>

La fabrication d’un ordinateur fixe est bien trop lourde : elle représente 467,59 kg CO2, c’est l’équivalent de 19 années d’utilisation du poste de Matthieu. On pourrait aussi le remplacer par un poste portable, mais sa fabrication serait quand même 162 kg de CO2 rejeté, soit 6 années d’utilisation du poste de Matthieu.
 Par exemple, entre le 15 novembre 2022 et le 14 décembre 2022 nous avons consommé en tout 335kwh. A ce moment là, il y avait 2 stagiaires chez No Parking. Nos postes représentent 42,004kwh (soit 12,53% de notre consommation totale mensuelle).<br/>

La note totale d'électricité étant de 79,18 euros, l'énergie dépensée par les unités centrales est seulement de 9,93 euros sur ce montant total.
<br/>
Sur l'année, nous consommons en moyenne 3600kwh, dont 353,8 sont uniquement pour les unités centrales. Cela représente seulement 9,83% de notre consommation. Remplacer les postes qui consomment « trop », c’est essayer de faire baisser un chiffre qui représente déjà moins de 10% de notre consommation totale.<br/>

Une des solutions est d’adapter ces gestes au quotidien : si on ne l’utilise pas, on l’éteint.<br/>

Revenons sur le cas de Matthieu : son poste est celui qui consomme le plus. Pourtant, Matthieu n’est présent au bureau qu’une journée par semaine, il utilise son poste à distance, il est donc obligé de le laisser allumé en permanence. Durant les semaines d’analyse, Matthieu a décidé de chercher une manière de produire moins de CO2, il a trouvé un mode veille qu’il n’avait jamais utilisé ; après avoir mesuré de nouveau sa consommation électrique, le résultat était bien meilleur/inférieur à sa consommation initiale !
 Suite à cette analyse, je reste assez dubitative. Qu’est-ce qui consomme vraiment si notre outil de travail ne représente que 10% de notre consommation totale ? Il me semble que je ne vais pas ranger tout de suite l’Energy Check 3000. 
<br/>
Rédaction et illustration : Léa Seiler<br/>
Rédacteur•trice : Perrick Penet et Chloé Phillipot

Ressources :

  • Combien de CO2 dégage un 1 kWh électrique ?
Léa Seiler green, électricité, CO2, extraterrestre, recherches Publication initiale le 17/02/2023
© 2004 - 2023 No Parking

S'abonner à la liste de diffusion par email

Pour rester en contact avec tout ce qui se dit ici, la manière la plus simple reste de s'abonner par email. Et promis, on garde la liste pour nous, et uniquement pour nous.