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L'utopie d'un éditeur de logiciels web, "start-long" du numérique.

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Classe verte pour Opentime

 Alors que je prenais soin de mes bébés-plantes, réfléchissant au monde qui les attendais et à l'avenir que j'allais leur laisser, je me suis rendue compte que je tournais autour du pot depuis le début. Je suis capable de mesurer l'impact de nos ordinateurs ou de mon espace de travail, mais rien sur nos produits. Le cœur de ce que nous produisons était délaissé : c'était décidé, il était plus que temps de donner un coup de projecteur dans cet angle mort de mes connaissances.
 On sait qu'aujourd'hui, l’empreinte environnementale des nouvelles technologies représente plus de gaz à effet de serre que l’aviation civile. Le stockage des serveurs qui hébergent le numérique mondial représente un 7ème continent de la taille de 2 à 3 fois celle de la France.<br/>

Les sites web compatibles avec le futur doivent être éco-conçus, alors qu'en est-il d'Opentime.fr ?<br/>

En creusant j'ai découvert qu'il existait plusieurs outils pour mesurer l'impact d'un site. Principalement des applications web dans lesquels on peut directement coller l'url du site à analyser et recevoir une note et des recommandations.
L'application “GreenIT-Analysis” a retenu mon attention : elle analyse le code source d'une page et détermine en même temps son impact carbone en s'appuyant sur un “ÉcoIndex”. Je peux donc faire des petites améliorations (du kaizen !) sur chaque page et voir mon score s'améliorer au fur et à mesure. Pratique !<br/>

L'ÉcoIndex, c'est plusieurs calculs qui donnent un score sur 100 et une note de A à G. Plus la note est élevée, plus le site est performant ! Pour calculer tout ça, il prend en compte 3 critères principaux :<br/>

1. La complexité de la page : la structure et les éléments d'une page web HTML (le DOM, Document Object Model). Plus le DOM comporte d’éléments, plus la page est complexe à déchiffrer. Afficher le site demande plus d'énergie à l'appareil, et donc réduit sa durée de vie.<br/>
2.Le poids des données transférées : une page web est un ensemble de données, qui sont plus ou moins lourdes. Le transport de ces données du serveur au navigateur nécessite de l’énergie, donc plus elles sont lourdes, plus cela consomme et nuit à la performance du site.<br/>
3. Le nombre de requêtes HTTP : les requêtes HTTP, ce sont les échanges entre le navigateur et le serveur faites durant la navigation sur le site. Ce critère permet de prendre en compte l’effort fait par les serveurs pour afficher la page testée. Plus le nombre de requêtes est important pour une même page, plus il faudra de serveurs pour servir cette page.
 Et alors, Opentime ?<br/>

Pour faire les choses dans l'ordre, j'ai d'abord analysé la page d'accueil d'Opentime. D'après GreenIT-Analysis, notre score est de 76.77/100, ce qui correspond à un B. Le chargement de cette page consomme 2.20cl d'eau, et dépense 1.46 GEM(gCO2e).
Cette page est donc plutôt bien notée, le site de GreenIT lui-même n'ayant que 4 points de plus que nous. Pour reprendre les critères de l'ÉcoIndex cités plus haut : la structure de la page n'est pas trop complexe, mais le poids des données transférées et les requêtes HTTP pourraient être améliorés.<br/>Concrètement, cela veut dire retoucher et redimensionner les images du site en amont pour que le navigateur n'ait pas à le faire, utiliser des .svg dès que cela est possible et créer des png sans transparence quand cela n'est pas nécessaire.<br/> Pour les requêtes HTTP, en tant que graphiste je ne peux pas m'en occuper, mais j'ai déjà prévenu les développeurs.euses de l'équipe que nous allions nous partager quelques tâches d'amélioration.
 Il y a aussi une petite suggestion qui n'est pas très utilisée par les clients, mais que l'on peut mettre en place pour améliorer notre score EcoIndex. C'est faire une print CSS. Il s'agit d'une feuille CSS spécifique qui cible uniquement la mise en page du site web lorsque l'on essaye de l'imprimer. Je vais m'en occuper, c'est un bon prétexte pour que je commence enfin a apprendre à coder…<br/>

On se retrouve dans quelques mois pour connaître nos avancées sur le site complet, je l'espère. <br/>
Rédaction et illustration : Léa Seiler<br/>
Rédacteur•trice : Perrick Penet et Chloé Phillipot

Ressources :

  • ÉcoIndex
  • GreenIT
    Léa Seiler green, numérique, opentime, pédagogie Publication initiale le 19/05/2023
    © 2004 - 2023 No Parking

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